Nancy a eu une influence décisive sur le mouvement artistique de l’Art nouveau. Selon un auteur belge en 1894 : ” Quiconque voulait se tenir au courant de ce qui se passait d’important en cette fin de siècle, devait faire le voyage à Nancy “.
Comment une ville moyenne de province a-t-elle pu devenir l’un des centres les plus créatifs de l’époque ?
C’est ce que François Le Tacon, Jean-Luc André et Serge Domini, éditeur, viendront nous dire en nous présentant le livre ” Nancy au temps de l’Art nouveau ” qu’ils viennent de réaliser avec les belles photographies d’Olivier Henry Dancy, au cours d’une conférence où ils évoqueront l’incroyable richesse en hommes, en artistes, en chefs d’entreprises, qui ont réuni leurs talents autour de la figure de génie d’Emile Gallé et de l’école naturaliste.
En plus de l’architecture, si présente dans notre ville, seront abordés le vitrail, la mosaïque et la ferronnerie qui forment le décor de l’architecture, ainsi que les arts décoratifs proprement dits : le verre, la céramique et le mobilier, et enfin la peinture, la sculpture, l’orfèvrerie, la broderie, la reliure…marqués du sceau de l’Art nouveau, et l’exceptionnel patrimoine qu’ils nous ont laissé.
Une séance de dédicaces clôturera la conférence.
Entrée libre aux adhérents dans la limite des places disponibles
Merci de noter que nous aurons l’obligation de présenter nos Pass vaccinaux valables à la date de la
conférence.
1, rue Gustave Simon 54000 NANCY Tel : 03.83.85.30.74 (répondeur) Fax : 03.83.85.56.64
e-mail : amismba54@orange.fr
La villa Majorelle fut construite en 1901-1902 par Henri Sauvage, jeune architecte parisien, pour Louis Majorelle et son épouse. De nombreux artistes participèrent au chantier : Jacques Gruber pour les vitraux, Alexandre Bigot pour les grès flammés, ou encore Francis Jourdain pour les peintures de la salle à manger. En 1931, la demeure devint la propriété de l’administration des Ponts et Chaussées, qui l’occupa jusqu’à son acquisition, dans les années 2000, par la Ville de Nancy. Si la villa n’a pas subi, au fil du temps, de détériorations ou de modifications majeures, sa préservation nécessite tout de même un entretien constant, dont témoignent les travaux réalisés au cours de ces derniers mois.
Les interventions ont d’abord concerné la toiture, avec la dépose et la réparation des chéneaux dont certaines parties, trop abîmées, ont dû être remplacées. Le petit balcon de l’atelier de Louis Majorelle, donnant sur la façade ouest de la villa et dont l’état laissait fortement à désirer, a été soigneusement restauré ; enfin, la couverture du garde-manger extérieur, placé sous la fenêtre de l’ancienne cuisine, côté sud, a été remise à neuf.
A l’intérieur, les travaux se sont principalement concentrés sur la salle à manger : les consoles de bois, installées dans la partie de la pièce servant à l’origine de fumoir, ont été déposées, restaurées et remises en place.
